vendredi 25 novembre 2016

CINEMA, salle Authié à Cuers ce mercredi 30 novembre

ATTENTION ! la palme d'or du festival de Cannes, ce mercredi à CUERS. 


A 20h30  MOI, DANIEL BLAKE 
- Ken Loach -avec  Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan - Drame - 1h39


Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider...

Critique lors de la sortie en salle le 26/10/2016 dans Télérama

Par Cécile Mury
A 80 ans, Ken Loach n'a pas baissé les armes. Pas encore. Il a gardé intacts sa colère, son empathie, son humanisme. Sourd aux modes et aux postures cyniques, il peint, à nouveau, dans Moi, Daniel Blake, « son » Angleterre, celle de Riff-Raff, Raining Stones ou My name is Joe : ce peuple que plus personne, sauf lui, n'appelle la classe ouvrière. Tous les oubliés du système — ces victimes de toutes les crises, de toutes les politiques de rigueur —, il est le seul, désormais, sur son île ultralibérale, à les défendre caméra au poing, sans rien lâcher. Cet isolement, ce côté « dernier des Mohicans » qui imprègne son film d'amertume lui a valu la Palme d'or (la deuxième après celle qui couronna Le vent se lève, en 2006) en mai dernier, au festival de Cannes. (...)
D'ailleurs, on frôle la comédie, par moments, tant le héros de ce calvaire ordinaire met d'énergie, de chaleur et d'humour désespéré dans la bataille. Sa bonté, ses boutades, ses gestes quotidiens le rendent proche, profondément attachant, un peu dépassé aussi, presque désuet. Non seulement il ne sait pas se servir d'un ordinateur à une époque où la moindre démarche est informatisée — il faut le voir planté devant le clavier, comme une poule devant une machine à coudre, dans une de ces scènes à la fois drôle et crève-coeur dont Ken Loach a le secret. Mais il est le survivant de ce bon vieux Welfare State, de l'Etat providence à l'anglaise, jadis torpillé par Margaret Thatcher, la bête noire du réalisateur. Lorsque Daniel rencontre Katie, une jeune mère célibataire démunie, prise elle aussi dans la broyeuse administrative, il lui offre son aide. Gratuite et désintéressée. Et les voilà qui s'accrochent l'un à l'autre comme des naufragés. Cette histoire de fraternité humaine prouve, une fois encore, à quel point Ken Loach est un grand directeur d'acteurs. Il sait les cueillir novices, dans le vif du réel, comme jadis Crissy Rock, bouleversante « Ladybird ». Mais il sait, aussi, tirer le meilleur de comédiens professionnels, comme l'humoriste Dave Johns, le héros de Moi, Daniel Blake, et Hayley Squires, Katie aux grands yeux de faon.
C'est par elle que le cinéaste rappelle qu'il est question, ici, de vie ou de mort. De la vraie faim et de la vraie misère, avec leur sillage d'exclusions et d'humiliations. Dans une banque alimentaire, Katie, qui n'a pas mangé depuis plusieurs jours, s'effondre... Cette scène déchirante évoque autant l'Angleterre victorienne que celle d'aujourd'hui. Manière, pour Ken Loach, de nous dire que dans le monde moderne, ce n'est pas Daniel Blake qui est anachronique. C'est la violence sociale.

mardi 22 novembre 2016

Rencontre avec Paul GÉRARD et les "Communautés libertaires."..


vous invite le vendredi 2 décembre à 18h

au restaurant Les Pieds sur Terre
1, avenue du Maréchal Joffre 
à CUERS.


              Paul GÉRARD, natif de Cuers, présentera son livre dans lequel sont rassemblés les témoignages variés et intéressants de ceux qui ont vécu dans les communautés libertaires des années 1970 à 2000. Avec beaucoup d’authenticité, ils nous parlent de leurs réussites et de leurs échecs. Nous sommes heureux d’accueillir Paul Gérard qui a été invité à la fête du livre à Perpignan le 23 avril 2016 et au salon du livre pyrénéen à Bagnères de Bigorre les 1 et 2 octobre 2016. Il se fera un plaisir de répondre à nos questions….





Un repas convivial sera organisé. Si vous voulez vous joindre à nous, inscrivez- vous avant le mercredi 30 novembre en téléphonant au
06 75 96 31 93


Dimanche, un petit tour à la Pouverine !...

Des idées de cadeaux originaux........

Raymonde Charbonnier : enluminures et objets insolites 
Les trésors de Mamiche : la pierre faite bijou
 Les Chats de Béa : créatrice de chats
Bâti Bâti : sacs coup de cœur 
Jane Trapani : mosaïques
La Claudine : sacs et pochettes
Les chemins de l’osier : vannerie
Joly Couture : sacs et pochettes, décoration de sacs
CS Création : bijoux en céramique

mercredi 5 octobre 2016

un CARNOT peut en cacher un autre ...

A la suite de l'émission sur France Bleu Provence de Jean Pierre Cassely, M. André Jacob a fait remarquer que la place "Carnot " avait perdu son nom mais qu'il existait toujours une rue Carnot.
 Michelle Mattalia, présidente de Culture d'Avenir et historienne précise

Cher M Jacob

M. Cassely a consacré une émission aux rues de Cuers, précisément à l'actuelle Place du Général De Gaulle.
Retraçant l'histoire de cette place et les différentes appellations qui lui furent attribuées, il a mentionné 
l'époque où elle s'est appelée place Carnot. Il a terminé son émission en disant que depuis le nom de
 Carnot n'était plus attribué à  un lieu de Cuers, ce qui vous a fait réagir.

En fait, comme d'ailleurs le signale votre père dans son livre sur l'Histoire de Cuers, il y a bien une rue
 du Président Carnot. Mais il ne s'agit pas du même personnage. 

La place évoquait Lazare Carnot, l'organisateur de la victoire durant la Révolution (en 1793) 

et la rue évoque son petit fils Sadi Carnot, président de la République en 1887,
assassiné en 1894 à Lyon par l'anarchiste Caserio.

Aujourd'hui donc, à Cuers, aucun nom de rue ou place n'est plus attribué à Lazare Carnot.
           
       Je pense qu'hormis ce détail, vous avez dû apprécier qu'une émission de France Bleue Provence soit consacrée à Cuers, ceci dans la continuité du travail entrepris par votre père
En vous remerciant pour l'attention que vous portez à notre travail, bien cordialement
Michelle Mattalia, présidente de Culture d'Avenir.

Merci à tous les lecteurs qui rédigent des commentaires et qui nous obligent ainsi à rectifier ou à clarifier nos propos.