Vous avez certainement vu sur Var Matin ce 11/ 09/ 2014 cet article...
une longue agonie...
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Un moulin est bien peu de chose... et pourtant... |
ce sont des "chapelles" |
Voici un schéma qui nous explique le fonctionnement du moulin à huile.
Le moulin Fournier était un moulin à sang, c'est à dire que la meule qui écrasait les olives dans la cuve (7)n'était pas actionnée par la force de l'eau. La meule était entraînée par un âne, un cheval ou une mule.
( Pensez au Miegepan, peuchère! et à la quantité d'eau sous le pont...)
Lorsque les olives étaient broyées, elles étaient recueillies à la base de la cuve, elles formaient une pâte,la pâte des grignons, qu'on mettait dans des scourtins, sacs en fibre de coco. Ces sacs étaient entassés dans chaque chapelle où les mouliniers achevaient le travail.
La pression exercée par les vis sur la voûte des chapelles était si grande que les murs du moulin auraient pu se fendre, aussi le mur qui contenait les chapelles, était beaucoup plus haut et plus massif que les autres et dépassait du toit du moulin, on l'appelait le mur de force. On peut le voir dans tous les moulins encore entiers....La pelleteuse a arasé le mur de force du moulin Fournier qui aurait fini par s'écrouler, ses tuiles s'étant envolées depuis bien longtemps...
un beau moulin hydraulique de Cuers avec son mur de force qui dépasse et l'aqueduc qui amène l'eau.
2012, on apercevait le mur de force du moulin Fournier |
Ne l'oubliez pas...
Pour le fonctionnement du moulin à huile, consultez :
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