mercredi 21 octobre 2015

Les écrivains provençaux à Cuers


Jean Aicard (Toulon 1848 – Paris 1921) auteur de nombreux poèmes, pièce de théâtre, romans et nouvelles ; en 1894, il devient président de la Société des gens de lettres, son œuvre est notée comme le « romantisme méridional ; en 1909 il entre à l’Académie française, puis en 1920 il est élu maire de Solliès-ville. Le Musée Jean-Aicard - Paulin-Bertrand est à La Garde.


Henri Bosco (Avignon 1888 – Nice 1976) est issu d'une famille provençale, ligure et piémontaise. Musicien, enseignant, romancier, il obtient le Prix Renaudot pour Le Mas Théotime, et le prix Louis Berthou, de l'Académie française, en 1947. En 1953, sa carrière de romancier est couronnée par le Grand prix national des Lettres. En 1968, Henri Bosco se voit décerner le Grand prix de littérature par l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre. 1966, Il se vit honorer du Prix de l'Académie de Vaucluse, récompense décernée pour la première fois par le conseil général.


Alphonse Daudet (Nîmes 1840 – Paris 1892), de santé fragile, souvent très malade, il fut journaliste et écrivain. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de notre littérature, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet fut Le Petit Chose écrit en 1868. Il s'agit du roman autobiographique d'Alphonse dans la mesure où il évoque son passé de maitre d'étude au collège d'Alès.


Jean Giono (Manosque 1895 – Manosque 1970)  est reconnu comme un romancier de la haute Provence. . Il reçoit en 1929, le prix américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix Northcliffe en 1930 pour son roman Regain. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1932. Les événements du début des années 1930 le poussent à s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance communiste) mais il s'en désengage très rapidement. En 1953, le Prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu l'année suivante au sein de l'Académie Goncourt. De plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960), il préside le jury du Festival de Cannes en 1961.

Frédéric Mistral (Maillans 1830 – Maillans 1914) Mistral est un fils de ménagers aisés (François Mistral et Adélaïde Poulinet, par lesquels il est apparenté aux plus anciennes familles de Provence . À partir de 1848, il se fait le chantre de l'indépendance de la Provence et surtout du provençal « première langue littéraire de l'Europe civilisée ». Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement à José Echegaray. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. Il vécut dans une maison à Maillane, qui devint, après la mort du poète le 25 mars 1914 et celle de sa veuve, le 6 février 1943, le Museon Frederi Mistral. À Maillane, Mistral organise avec le poète Joseph Roumanille (Jousé Roumaniho en provençal) la renaissance de la langue d'oc. En 1854, ils fondent, avec cinq autres poètes provençaux à Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse) le Félibrige, association régionaliste qui a permis de grandement promouvoir cette langue. Placé sous le patronage de sainte Estelle, ce mouvement accueillera des poètes catalans chassés d'Espagne par Isabelle II. Il en sera le premier "capoulié" (président) de 1876 à 1888. Par son œuvre, Mistral réhabilite la langue d'oc en la portant aux plus hauts sommets de la poésie épique : la qualité de cette œuvre sera consacrée par les plus hauts prix. Il se lance dans un travail de bénédictin pour réaliser un dictionnaire et, à l'instar des troubadours, écrire des chants, et des romans en vers, à l'imitation d'Homère, comme il le proclame dans les quatre premiers vers de Mirèio, se définissant comme « un humble élève du grand Homère".


Marcel Pagnol (Aubagne 1895 – Paris 1974) est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français. Il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en mars 1929. Il fonde à Marseille en 1934 sa propre société de production et ses studios de cinéma, et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de la période (en particulier Raimu, Fernandel et Pierre Fresnay) : Angèle (1934), Regain (1937), La Femme du boulanger (1938)…En 1946, il est élu à l'Académie française. Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses Souvenirs d'enfance avec notamment La Gloire de mon père et Le Château de ma mère.


Joseph Roumanille (en provençal: Jousé Roumaniho selon la norme mistralienne ou Josèp Romanilha selon la norme classique), né le 8 août 1818 à Saint-Rémy-de-Provence, mort le 24 mai 1891, est un écrivain français d'expression provençale. En 1854, au château de Font-Ségugne (commune de Châteauneuf-de-Gadagne, Vaucluse), il est cofondateur du Félibrige (sous le patronage de sainte Estelle). Il devient libraire-éditeur sur Avignon en 1855. Sa maison d'édition éditera Armana prouvençau (l'Almanach provençal) ou encore Mireille de Frédéric Mistral. Lorsqu'en 1862 le Félibrige s'organise en association, Joseph Roumanille est nommé son secrétaire1. Il était l'époux de la félibresse Rose-Anaïs Gras, sœur de Félix Gras. Joseph Roumanille publie des feuilletons dans la presse régionale en français et en provençal.








Extraits du travail d'Eliane Dauphin.









1 commentaire:

Unknown a dit…

À noter quand même que Frédéric Mistral a obtenu le prix nobel de littérature pour un bouquin, Mirèio, écrit en provençal, langue des bergers et des paysans (lengo dei pastre e gens dei mas).
Même en Suède, les mecs ils ont reconnu l'immensité du talent de notre Frédo... Pour vous dire les qualités du bonhomme !!!