Jean Aicard (Toulon 1848 – Paris 1921) auteur de
nombreux poèmes, pièce de théâtre, romans et nouvelles ; en 1894, il
devient président de la Société des gens de lettres, son œuvre est notée comme
le « romantisme méridional ; en 1909 il entre à l’Académie française,
puis en 1920 il est élu maire de Solliès-ville. Le Musée
Jean-Aicard - Paulin-Bertrand est à La Garde.
Henri Bosco (Avignon 1888 – Nice 1976) est issu
d'une famille provençale, ligure et piémontaise. Musicien, enseignant, romancier,
il obtient le Prix Renaudot pour Le Mas Théotime, et le prix
Louis Berthou, de l'Académie française, en 1947. En 1953, sa carrière de romancier est
couronnée par le Grand prix national des Lettres. En 1968, Henri Bosco se voit décerner le
Grand prix de littérature par l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre.
1966, Il se vit honorer du Prix de l'Académie de Vaucluse, récompense décernée pour la première fois par
le conseil général.
Alphonse Daudet (Nîmes 1840 – Paris 1892), de santé
fragile, souvent très malade, il fut journaliste et écrivain. Certains des récits
des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de
notre littérature, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse
Daudet fut Le
Petit Chose écrit en 1868. Il s'agit du roman autobiographique d'Alphonse dans la mesure où il évoque son passé de maitre
d'étude au collège d'Alès.
Jean
Giono (Manosque
1895 – Manosque 1970) est reconnu
comme un romancier de la haute Provence. . Il reçoit en 1929, le prix
américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix
Northcliffe
en 1930 pour son roman Regain. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1932. Les événements du début des années 1930 le poussent à
s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires
(mouvance communiste) mais il s'en désengage
très rapidement. En 1953, le Prix littéraire du
Prince-Pierre-de-Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu l'année suivante
au sein de l'Académie
Goncourt. De
plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960), il préside le jury du Festival de Cannes en 1961.
Frédéric
Mistral (Maillans
1830 – Maillans 1914) Mistral est un fils de ménagers aisés (François Mistral et Adélaïde
Poulinet, par lesquels il est apparenté aux plus anciennes familles de
Provence . À partir de 1848, il se fait le chantre de l'indépendance de la
Provence et surtout du provençal « première langue littéraire
de l'Europe civilisée ». Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement à José Echegaray. Il consacrera le montant de ce
prix à la création du Museon
Arlaten à Arles. Il vécut dans une maison à Maillane, qui devint, après la
mort du poète le 25 mars 1914 et celle de sa veuve, le 6 février 1943, le Museon Frederi Mistral. À Maillane, Mistral organise avec
le poète Joseph
Roumanille (Jousé
Roumaniho en provençal)
la renaissance de la langue d'oc. En 1854, ils fondent, avec cinq autres poètes
provençaux à Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse) le Félibrige, association régionaliste qui a permis de grandement promouvoir cette langue. Placé sous le
patronage de sainte
Estelle, ce
mouvement accueillera des poètes catalans chassés d'Espagne par Isabelle
II. Il en
sera le premier "capoulié" (président) de 1876 à 1888. Par son œuvre,
Mistral réhabilite la langue d'oc en la portant aux plus hauts sommets de la poésie
épique : la qualité de cette œuvre sera consacrée par les plus hauts prix.
Il se lance dans un travail de bénédictin pour réaliser un dictionnaire et, à
l'instar des troubadours, écrire des chants, et des romans
en vers, à l'imitation d'Homère, comme il le proclame dans les quatre premiers
vers de Mirèio,
se définissant comme « un humble élève du grand Homère".
Marcel
Pagnol (Aubagne
1895 – Paris 1974) est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français. Il devient célèbre avec Marius, pièce représentée au théâtre en
mars 1929. Il fonde à Marseille en 1934 sa propre société de production et ses
studios de cinéma, et réalise de nombreux films avec les grands acteurs de la période
(en particulier Raimu, Fernandel et Pierre
Fresnay) :
Angèle (1934), Regain (1937), La
Femme du boulanger (1938)…En 1946, il est élu à l'Académie
française.
Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de
ses Souvenirs
d'enfance
avec notamment La
Gloire de mon père et Le
Château de ma mère.
Joseph
Roumanille (en
provençal: Jousé Roumaniho selon la norme mistralienne ou Josèp Romanilha selon la norme classique), né le 8 août 1818 à Saint-Rémy-de-Provence, mort le 24 mai 1891, est un écrivain français
d'expression provençale. En 1854, au château de Font-Ségugne (commune de Châteauneuf-de-Gadagne, Vaucluse),
il est cofondateur du Félibrige (sous le patronage de sainte Estelle). Il devient libraire-éditeur sur Avignon en 1855. Sa maison d'édition éditera Armana
prouvençau
(l'Almanach provençal) ou encore Mireille de Frédéric Mistral. Lorsqu'en 1862 le Félibrige s'organise en association, Joseph Roumanille
est nommé son secrétaire1. Il était l'époux de la félibresse Rose-Anaïs Gras, sœur de Félix Gras. Joseph Roumanille publie des
feuilletons dans la presse régionale en français et en provençal.
1 commentaire:
À noter quand même que Frédéric Mistral a obtenu le prix nobel de littérature pour un bouquin, Mirèio, écrit en provençal, langue des bergers et des paysans (lengo dei pastre e gens dei mas).
Même en Suède, les mecs ils ont reconnu l'immensité du talent de notre Frédo... Pour vous dire les qualités du bonhomme !!!
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